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Il est bien connu que l'artiste, qui se qualifie de "maximaliste", aime repousser ses limites, intellectuelles comme physiques. Mais ce projet consacré à deux cycles essentiels du modernisme musical, fait de l'ombre à tous les autres. Achevés en 1951, les 24 Préludes et Fugues de Dmitri Chostakovitch durent environ deux heures et demie au total, tandis que la Passacaille sur DSCH de Ronald Stevenson, qu'il a achevée en 1963, est un ensemble ininterrompu de variations qui dure près d'une heure et demie. Les lettres DSCH épellent le monogramme musical de Chostakovitch en utilisant leurs noms de notes allemands : D-Es-C-H = D-E?-C-B. Ronald Stevenson (1928-2015), compositeur écossais à la vision utopique de la vie, a entrepris de faire le tour du monde à partir de son piano. Le motif DSCH lui a fourni la base d'une exploration spectaculaire de toutes sortes de possibilités pianistiques et stylistiques sur une période de plus de trois cents variations. L'illustration de l'album a été spécialement créée par le graphiste et concepteur de livres Christoph Niemann. Son illustration pour On DSCH offre un pendant ludique et abstrait à cette expérience musicale. Ce coffret 3CD est présenté dans un emballage de luxe et comprend un insert imprimé en édition limitée du "cryptogramme" que Chostakovitch utilisait comme signature musicale.

"Not Even Happiness" est le second album, de la belle chanteuse, guitariste et compositrice new yorkaise, Julie Byrne, faisant suite au très acclamé "Rooms With Walls And Windows" sortie en 2014. L'artiste présente ici 9 sublimes chansons, au "songwriting" irréprochable, construit autour de sa composition à la guitare et ornée de sa voix d'ange.

Trace unique d'un génie discret et trop tôt disparu, le Livre d'orgue de Nicolas de Grigny est un chef-d'oeuvre incontournable du dix-septième siècle français. Magnifiée par son alternance liturgique et historique avec le plain-chant et rythmée par les motets de son maître Lebègue, cette musique somptueuse se déploie avec faste et émotion et met en valeur le lyrisme et le caractère bien trempé de l'orgue de l'abbatiale Saint-Robert de La Chaise-Dieu.

Le duo pop fait son grand retour après l'incroyable succès de son premier album, double disque de platine paru en 2013 et porté par le hit Sirens call, suivi d'une tournée de près de 200 dates en France. Avec Neon, Cats On Trees nous livre 10 titres d'une efficacité et d'un charme redoutable, où l'on retrouve l'écriture de mélodies hors pair sur des rythmes pop-électro, la voix féline de Nina et cette mélancolie heureuse qui les distingue.

Animé par des paroles intimistes et des mélodies émouvantes, chaque titre de l'album a été écrit et enregistré dans le home studio de l'est Londonien de Laurel. Le projet fut ensuite envoyé aux Gizzard Studios pour être repassé dans un magnétophone à bobine, pour capturer le ton organique que l'on retrouve dans ses concerts. Dogviolet est une exploration profondément personnelle du sentiment doux-amer qu'est l'amour. Laurel dit "J'ai écrit ces chansons à la maison, souvent en m'enfermant pendant un certain temps, pour capturer la réelle frénésie qui vient de l'amour, bien que ce soit une belle sensation, on ressent souvent des choses bien pires."

Le récit d'une vie d'aventurier, racontée avec émotion et passion, délicatement éclairée par la musique de Jordi Savall.

Son premier album chez Mack Avenue a permis à la grande famille du jazz de la découvrir ; elle fait partie de ces rares artistes qui réconcilient le public et la critique, comme en témoigne les nombreuses standing ovations pendant ses concerts - souvent la résultante de scats étourdissants - et les chroniques enthousiastes des journalistes qui y assistent. Et ses ventes dalbums lors des séances de dédicaces se comptent souvent par plusieurs centaines ! Dans un registre qui doit beaucoup au jazz manouche, en y apportant toutefois sa propre touche, Cyrille Aimée interprète souvent des reprises de thèmes peu joués du répertoire jazz, et ce nouvel album ne fait pas exception. Mais elle offre également, composées par elle-même et/ou ses musiciens, des mélodies fort joliment troussées dont certaines pourraient bien devenir de futurs standards. Ce nouveau disque, enregistré avec le même groupe - soudé par trois années de tournées et travail en commun - semble plus apaisé et introspectif que le précédent. Si mon précédent album représentait le versant solaire de ma musique, celui-ci est davantage éclairé par la lune déclare Cyrille. Dans un monde hyper connecté, jai besoin parfois de tout débrancher, de me recentrer, et de profiter de ma solitude . Malgré tout, la musique sourit et égrène ses moments joyeux ou plus mélancoliques ; lalbum est sublimé par le jeu de guitare très lyrique de Michael Valeanu et le swing toujours inspiré dAdrien Moignard ; la sûreté dune excellente rythmique dorigine australienne (le contrebassiste Samuel Anning et le batteur Rajiv Jayaweera) complète une formation très affûtée.

Isabelle Faust et François-Xavier Roth explorent ici des facettes extrêmement contrastées de l'oeuvre pour violon de Stravinsky. Du Concerto à la Pastorale, le compositeur joue avec les codes et les couleurs, esquissant des paysages sonores d'une vivacité extraordinaire. Une fois encore, les musiciens des Siècles ont su retrouver, sur instruments d'époque, cette dynamique originelle... et ça change tout !

Ce disque est une initiative de Meridian Brothers pour reprendre les sons oubliés du fantastique groupe de salsa dura des années 1970 El Grupo Renacimiento. Cette formation s'identifie comme une salsa de "classe B" dont la musique aborde les thèmes de la souffrance humaine dans le paysage urbain, comme la brutalité policière, la marginalisation sociale et la dépendance. Meridian Brothers a travaillé avec El Grupo Renacimiento dans les studios classiques d'Isaac Newton à Bogotá, en Colombie, pour capturer cette musique de "Fantasy Salsa Dura". Incarnés par Meridian Brothers, les membres d'El Grupo Renacimiento ont repris vie à travers les créations graphiques des illustrateurs Glenda Torradoet Mateo Rivano.