266 GROS (s) CARACTERES (s) - (s) ROMAN (s)

Virginie assume pleinement sa façon d'être et de vivre. Célibataire convoitée élevant seule ses deux enfants, elle consacre son énergie à ses chevaux et à la Fosse aux Louves, son domaine au cœur de la Brenne. Libre, séduisante, puissante... Trop peut-être au regard de celui qui nourrit une haine profonde envers elle, depuis l'héritage dont il s'est senti lésé. Antoine, le bon à rien de la famille, est prêt à tout pour faire main basse sur la Fosse aux Louves.
Seule échappée pour Virginie dont le cœur, enfin, chavire : sa rencontre avec Tristan, pianiste mondialement connu et cavalier émérite...

Se retrouver un beau matin avec une librairie sur les bras, Valérie ne s'y attendait pas. Pour elle qui se destinait à une brillante carrière de consultante, quel cadeau empoisonné !
La jeune femme se laisse pourtant prendre au jeu, découvre la lecture et commence à apprécier sa nouvelle vie.

Brasserie parisienne, restaurant étoilé, auberge gourmande, bistrot gastronomique, taverne mondialisée, cantine branchée, Mauro, jeune cuisinier autodidacte, traverse Paris à vélo, de place en place, de table en table. Un parcours dans les coulisses d'un monde méconnu, sondé à la fois comme haut-lieu du récit national et comme expérience d'un travail, de ses gestes, de ses violences, de ses solidarités et de sa fatigue.
Au cours de ce chemin de tables, Mauro fait l'apprentissage de la création collective, tout en élaborant une culture spécifique du goût, des aliments, de la commensalité. A la fois jeune chef en vogue et gardien d'une certaine idée de la cuisine, celle que l'on crée pour les autres, celle que l'on invente et que l'on partage.

Mai 1940. Fuyant l'invasion allemande, les habitants d'un village du nord de la France partent sur les routes, comme des millions de Français.
Ils emmènent avec eux dans cet exode un enfant allemand dont le père, opposant au régime nazi, est emprisonné à Arras pour avoir menti sur sa nationalité. Libéré dans le chaos, celui-ci se lance à la recherche de son fils...

Parce que ses parents lui interdisaient de devenir journaliste, Line choisit de mourir. Mais son geste désespéré fut acte fondateur. Sauvée, elle allait, sous le nom de plume de Séverine, devenir l'une des figures féminines les plus libres de son temps. Auprès de l'écrivain Jules Vallès, elle choisit la défense de la vérité et apprit l'art de mêler l'acide à l'encre.
Une voix au service du peuple. Le portrait d'une figure historique, femme de passion et d'exception.

Un soir d'été, dans une grande maison sous les platanes, Pavel confie à son fils le récit de sa vie.
Russe blanc, il fuit à quinze ans sa famille, son pays et la mort promise à un jeune bourgeois issu d'une école tsariste. Devenu ingénieur dans les Cévennes, il rencontre deux sœurs, Rénata l'institutrice et Odine la danseuse. Il épouse la plus jeune, qui ne peut vivre loin de son aînée. Ainsi devient-il prisonnier de ces étoiles doubles, rivales mais inséparables.

En 1555, l'empereur Charles Quint annonce aux dignitaires des Pays-Bas qu'il abandonne le pouvoir et qu'il transmet la couronne à son fils Philippe, pour rejoindre le monastère de Yuste, en Espagne. Épuisé par des voyages incessants, il se retire du monde pour se consacrer à sa passion : les instruments de mesure du temps.
Ce roman est le récit de son renoncement, mais aussi celui de son obsession pour une horloge mystérieuse, dont le fonctionnement lui échappe. Aucun des maîtres horlogers qui l'entourent ne peut percer le secret de cet incroyable mécanisme.

1958. Anatole, un garçon solitaire de douze ans, est le fils du maréchal-ferrant d'un petit village auvergnat.
Ses relations sont difficiles avec ses parents, peu affectueux et déjà âgés. Ils ne sont pas du cru et Anatole souffre du mépris des autres enfants qui le traitent d'étranger. Incompris de tous, il subit une réprimande injuste de sa mère. C'est l'humiliation de trop, il s'enfuit.
Dans sa fuite, il est recueilli par le baron de Marty dont il rencontre la fille, Aveline. Mais ses parents réprouvent l'amitié qui les lie, et lui révèlent le mystère de ses origines...

Vincent, entraîneur d'une équipe de jeunes footballeurs, se voit confier son neveu pour quelques jours. Comment s'y prendre avec cet adolescent qui fuit tout contact et passe la nuit à jouer aux échecs ? Léonard se révèlera un gardien de buts hors normes. Mais dans sa vie quotidienne, un simple imprévu peut le faire totalement paniquer.
Par le miracle d'une rencontre, Vincent, qui n'attendait plus rien de la vie, verra ses certitudes voler en éclats. En aidant Léonard û qui se révèle atteint du syndrome d'Asperger û à sortir de son enfermement, il se pourrait bien que Vincent s'ouvre de nouveau au monde...

Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, vêtu de son caleçon fétiche, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à la porte. Il ouvre : Scarlett Johansson !
Il a vingt ans, il est garagiste. Elle a vingt-six ans, et quelque chose de cassé.

Bretagne. Jo prévoit de profiter d'une joyeuse retraite sur l'île de Groix. Mais la deuxième vie qu'il imaginait aux côtés de sa bien-aimée, il devra l'inventer seul. Son épouse est partie avant lui, en lui lançant un ultime défi : celui d'insuffler le bonheur dans le cœur de leurs enfants. Il n'a d'autre choix que d'honorer Lou, sa mémoire et ses vœux.
Entre un fils sur la défensive et une fille cabossée par l'amour, la mission s'avère difficile mais réserve son lot d'heureuses surprises û car il n'est jamais trop tard pour renouer. En famille, on rit, on pleure, on s'engueule et, surtout, on s'aime !

Un richissime mécène, Ronald Kandiotis, annonce qu'il fait don à la France de deux tableaux, l'un de Picasso, l'autre de Braque, qui portent le même nom, Juliette dans son bain.
Sitôt cette glorieuse annonce faite, sa fille Lara est enlevée. Est-il possible de bâtir une grande fortune sans se faire d'ennemis ? Voilà la question à laquelle Kandiotis se voit confronté.

Pour réveiller Julia, Marc invente à partir de leur histoire d'amour un torrent de récits où se mêlent le suspense et l'émotion, la gravité et le rire, exaltant le pouvoir enchanteur de l'invention romanesque.

Violette décide de revenir vivre à Toulouse, bercail de la tribu Balaguère, avec son mari et leur petit garçon. Elle replonge dans l’univers de son enfance, fait de soleil et d’ombres silencieuses, de ces non-dits qui, quelques années plus tôt, l’ont fait fuir. Elle y retrouve ses tantes Babé et Justine, et la fidèle Marie-Rose. Ce retour doit surtout la rapprocher de Blanche, sa mère, dont les pertes de mémoire deviennent inquiétantes. Mais Violette a un autre objectif : retrouver son père, dont elle ne connaît même pas le nom. Sa mère acceptera-t-elle enfin de l’accompagner dans cette quête ?

« Faire une saison », c’est l’idée que Jeanne et Bruno se sont mise en tête : aller planter parasols et tréteaux au grand vent de l’Atlantique, sur la place du village balnéaire de Carri. Marchands ambulants, ils forment une petite tribu que complètent Alexis, onze ans, et Virgile, soixante et un.
On les appellera les Bijoux. Ils disposeront d’une poignée de mètres carrés au soleil et seront adoubés par des confrères nommés Nanou Primeurs ou Château-Migraine le bougnat. Et Forgeaud, le boss du marché, protecteur et despote au passé obscur, Forgeaud qui, frappé par la beauté de Jeanne, en perd le souffle.

D'un accident, elle a gardé une cicatrice sur le visage. Et un surnom : la Griffue. À vingt ans, Marie-Suzanne est l'héritière d'une grande dynastie de chasse-marée. Avec son attelage, elle doit livrer le meilleur et le plus frais des poissons du port de Boulogne jusqu'aux Halles de Paris. Un exploit. Et une passion. Car Marie-Suzanne n'aime rien tant que sa liberté et ses chevaux.
Mais, en 1843, la mort de son père contraint la jeune femme à revenir sur les zones d'ombre et les secrets de sa famille...

Pierre-Marie est un écrivain en panne d'inspiration. Adeline est une fervente lectrice qui a beaucoup de choses à lui dire. Leur rencontre par mots interposés va changer leur vie et les révéler à eux-mêmes. Retiré dans la Drôme et esseulé depuis le départ inexpliqué de son épouse, Pierre-Marie reçoit un jour une épaisse enveloppe contenant un manuscrit envoyé par l'une de ses lectrices, Adeline. Sans ouvrir le pli, il lui répond.
Une correspondance s'engage, en cette année 2013, qui durera huit mois, de février à octobre. Au fil de leurs échanges, un lien intime s'établit.

En juin 1940, en pleine débâcle, Aristides de Sousa Mendes, consul du Portugal à Bordeaux, sauva la vie de milliers de personnes en désobéissant à son gouvernement. Réfugiés de toutes nationalités et religions, ils bénéficièrent d'un visa signé de sa main qui leur permit de fuir la menace nazie.
Relevé de ses fonctions, il paya jusqu'à la fin de sa vie le prix fort pour ses actes de courage.

« Joseph Djougachvili, dit Staline, est né en Géorgie, à Gori, en 1878. Quelques années plus tard, à quelques rues de là, naissait un autre Joseph, Davrichachvili, ou Davrichewy. »
L'auteur évoque l’enfance de son arrière-grand-père, « l’autre Joseph », fils du préfet de Gori. Même s'il partage avec le futur Staline des rêves d’héroïsme, son camarade l'agace. D'autant qu'on ne cesse de souligner leur ressemblance physique. Des rumeurs ne circulent-elles pas sur une liaison entre le préfet et la mère de Staline ?
L'écrivain s'empare de l'histoire pour la mettre à sa vraie place : dans sa vie.

Juillet 2013. Comme chaque été, Corentin retrouve son emploi saisonnier de vidéaste de mariage. Chargé d’accompagner les couples lors de la journée la plus importante de leur vie, il recueille leurs espoirs et leurs désillusions, leurs joies et leurs détresses, parfois.
Mais à vingt-sept ans, il est temps de faire des choix, amoureux tout autant que professionnels. Corentin a devant lui cinq mariages et aucun enterrement pour trouver sa voie.