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Le second Empire jette ses derniers feux.
A Bramefons, vieux manoir perdu au coeur du Périgord noir, Léontine est une jeune mariée heureuse. Jusqu'à ce qu'elle découvre cette lettre : "Le pape appelle au secours, je m'engage au régiment des zouaves pontificaux..." Arthur du Breuilh, son époux épris d'aventures, est parti, sans rien lui en dire, mettre son épée au service de la Ville éternelle prise dans la tourmente de l'histoire, alors que se dessine l'unité italienne.
Jouer les Pénélope et attendre son retour ? Léontine a justement épousé Arthur dans l'espoir d'échapper aux carcans de l'époque. A la veille du siège de Rome, une jeune femme, à l'insu des siens, part sur les routes, vers l'Italie et son mari. Amoureuse, déterminée, imprévisible.

Week-end de la Toussaint. Une famille d'aujourd'hui, murée dans ses silences et ses petits arrangements, est convoquée dans la vaste propriété familiale mal tenue de Pont-Faye en Périgord. Ces retrouvailles "forcées" sont la volonté de Thérèse, qui fut la bonne des Albrussac, avant de devenir la seconde femme du père, sitôt ce dernier veuf avec cinq enfants à charge. Venue de France et d'ailleurs, les Albrussac, désormais adultes, renouent bon gré mal gré les uns avec les autres désormais adultes.
Grégoire, Aude, Yrieix, Cyril, leurs conjoints et leurs enfants se confrontent aux parts d'ombre de la famille (la violence puis la démence du père, la mort jamais élucidée de la mère mais aussi d'une des deux filles), à l'illusoire réussite des uns face aux renoncements des autres, au lien filial qui malgré tout les unit envers et contre tout.