151 ROCK (s) ET (s) VARIETES (s) INTERNATIONA. (s)

Depuis la révélation de Lost on you (120 000 albums vendus en France), son quatrième album studio, LP n'a cessé de faire des tournées, enchaînant des concerts sold out à travers le monde et des festivals. Le premier single officiel Recovery illumine l'honnêteté qui est au coeur de Heart to mouth. Soutenu par un accompagnement au piano sombre et dénudé, les couplets résolus et brûlants prennent feu au moment du refrain qui a tout l'air d'une confession. Le single est arrivé dans la foulée de Girls go wild, révélé sur le net. En seulement un mois, la chanson a généré près de 3 millions de vues sur Youtube et 1,2 million de streams sur Spotify. Les deux singles ne représentent que deux nuances du kaléidoscope qu'est Heart to mouth. House on fire est théâtral et brut à couper le souffle, alors que Die for your love est à la frontière du blues et de la dance avec ses percussions tribales et son refrain entraînant. L'émouvant Special clôture l'album.

Enregistré à Richmond en Virginie, Flo Morrissey et Matthew E. White collaborent ensemble pour la première fois. L'album regroupe des duos de reprises de Lou Reed, James Blake, le Velvet Underground, Frankie Valli, Frank Ocean, ainsi qu'un titre étonnant réunissant Nino Ferrer et Radiah Frye 'Looking For You' qui est le 1er extrait de l'album.

L'ex-leader de sonic Youth nous présente son 9 ème album solo, sur son propre label, The Daydream Library Series Record. By the fire a été enregistré à Londres, en quelques mois, avec les participations de Deborah Ann Googe (My Bloody Valentine), Jon Leidecker aka "Wobbly" (de Negativland), James Sedwards, Steve Shelley (Sonic Youth) ainsi que Jem Doulton. Cet disque se présente de prime abord comme mélodique et apaisé, mais le feu Sonic couve toujours...

Les autres disques de Matt Elliott étaient tous comme des liens empathiques tendus vers l'autre, celui-ci est un classique immédiat appuyé par le piano sensible et les arrangements superbes de David Chalmin, le violoncelle sensible de Gaspar Claus, la basse subtile de Jeff Hallam (croisé aux côtés de Dominique A ou John Parish). Tout relève ici d'une alchimie évidente, pourtant on retrouve les climats et les décors habituels de Matt Elliott, ce même folk des pays de l'Est, ces longues chansons qui prennent le temps de s'installer dans la durée. Tout est pareil et en même temps, tout est transfiguré. En asséchant sa musique, en épurant et en ramassant le propos, Matt Elliott n'en est que plus délicat, ni vraiment chétif ni vraiment recroquevillé sur lui-même, il devient un air vital qui vibre et qui se déploie.

Le duo revient avec un album enflammé et oxygénant qui trace une route audacieuse et fraîche. Un poing levé, une main tendue, Lilly Wood And The Prick frappe fort sur nos incertitudes et caresse les coeurs qui battent pour préserver la vie et la planète. Des textes affirmés et une production pop électro remplie de soul nourrissent 14 titres imparables débordant d'énergie et de force. Un album pur, sincère et puissant qui inclut You want my money, A song et In love for the last time.

Cest en 1970 que Derek and The Dominos se forma autour dEric Clapton avec Bobby Whitlock, Carl Radle, Jim Gordon et Duane Allmann. Cest à la suite de leur 1ère tournée que le groupe enregistra leur premier et unique album, limmense ''Layla and other assorted love songs''. Layla fait référence à Patti Boyd la femme de George Harrison, dont Eric Clapton était fou amoureux. A loccasion du 40ème anniversaire de la sortie de lalbum, Universal Music propose une nouvelle version remasterisée.

Poursuivant la narration des voyages du cofondateur des Kinks en Amérique, décrits en 2013 dans ses mémoires, Americana, our country : Americana act II est un disque né de la vision qu'a Ray Davies de l'Amérique, de la manière dont ce pays a modelé et fait évoluer sa musique. Ses réflexions sur ses expériences en Amérique donnent lieu à une remise en question personnelle, et finalement à la redécouverte et à la célébration de ses propres origines. Tout comme son prédécesseur, il a été enregistré aux légendaires Konk Studios à Londres en compagnie du guitariste Bill Shanley et du groupe The Jayhawks. L'album comporte plusieurs morceaux fascinants issus de l'extraordinaire répertoire de compositions de Davies, qu'il s'agisse de la piste d'ouverture Our country ou à des réinterprétations de chansons inspirées par l'Amérique et écrites pour d'autres projets au fil des années... Arrangé, écrit et produit par Ray Davies, ce "second act" a également été coproduit par Guy Massey et John Jackson.

King Gizzard & The Lizard Wizard présentent leur 18e album studio composé d'une suite de dix morceaux savamment orchestrés. Cette nouvelle oeuvre ne sonne comme aucun de leurs précédents albums, mais on reconnaît pourtant totalement la patte psyché du groupe. Butterfly 3000 est sans aucun doute l'album le plus accessible et jubilatoire de leur carrière. Tout a commencé quand le groupe composait des boucles sur un de leurs synthétiseurs modulaires, avant qu'ils ne se rendent compte qu'ils étaient en train de produire une musique addictive, optimiste, une dream-pop complètement séduisante.

Deux ans après un bombesque premier album, The thread, Lysistrata sort ce deuxième long format qui assoit le trio de Saintes en tant que maillon fort d'une nouvelle scène indie-rock en France. Avec naturel, deux albums impressionnants et trois personnalités très attachantes, les Lysistrata ont déjà érigé leur bâtisse à une hauteur vertigineuse. Murs du son et mélodies vicieuses, labyrinthes noise et émotion frontale, c'est marqués que vous ressortirez de leurs griffes innocentes ; marqués et heureux.

"Not Even Happiness" est le second album, de la belle chanteuse, guitariste et compositrice new yorkaise, Julie Byrne, faisant suite au très acclamé "Rooms With Walls And Windows" sortie en 2014. L'artiste présente ici 9 sublimes chansons, au "songwriting" irréprochable, construit autour de sa composition à la guitare et ornée de sa voix d'ange.

Animé par des paroles intimistes et des mélodies émouvantes, chaque titre de l'album a été écrit et enregistré dans le home studio de l'est Londonien de Laurel. Le projet fut ensuite envoyé aux Gizzard Studios pour être repassé dans un magnétophone à bobine, pour capturer le ton organique que l'on retrouve dans ses concerts. Dogviolet est une exploration profondément personnelle du sentiment doux-amer qu'est l'amour. Laurel dit "J'ai écrit ces chansons à la maison, souvent en m'enfermant pendant un certain temps, pour capturer la réelle frénésie qui vient de l'amour, bien que ce soit une belle sensation, on ressent souvent des choses bien pires."

A une époque où il faudrait se précipiter sur l'EP du moindre nouvel artiste porté par un buzz éphémère, le quintet angevin propose quelque chose de bien plus précieux : une carrière. Vingt ans au service d'une musique personnelle, matérialisés par dix albums à la tenue exemplaire.